Tout savoir sur la mobilité douce
La conscience écologique est au cœur de toutes les préoccupations. De plus en plus d’aspects de notre société sont aujourd’hui plus « propres » et respectueux de l’environnement. Mais qu’en est-il de la mobilité personnelle et urbaine ?
Deux types de mobilités sont favorables à la mise en œuvre de l’écomobilité : la mobilité douce et la mobilité durable.
Le premier fait référence au transport autre que les véhicules à moteur : marche, vélo, patin à roues, trottinette etc. Les mobilités douces, ou modes de transports doux, désignent les déplacements non ou très faiblement carbonés, et donc tous les déplacements qui émettent moins de gaz à effet de serre (GES) que l’usage de véhicules motorisés individuels.
Ces alternatives, en plus de limiter les émissions de CO2 lors de leur utilisation, impactent d’une manière positive notre environnement et le futur de notre planète.
Les enjeux sont multiples :
- Réduction de la pollution et de la congestion des villes ;
- Gain de temps dans les embouteillages ;
- Réduction du budget transport des ménages.
En revanche, le second englobe un ensemble de processus et d’actions visant à parvenir à une utilisation rationnelle des moyens de transport, tant pour les particuliers que pour les professionnels.
Aujourd’hui, les citadins sont amenés à repenser notre manière de nous déplacer dans le but d’amortir les impacts des activités liées au déplacement et de réduire l’empreinte écologique sur notre planète. C’est dans ce contexte qu’est né le « Forfait Mobilité Durable », promulgué dans la continuité de la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) qui vise à redéfinir l’organisation et l’accessibilité des transports au quotidien.
Les différents types de mobilité douce
Aujourd’hui, les employés peuvent avoir recours à de nombreux moyens de locomotion doux, qui incluent les modes de déplacement non motorisés et autogènes :
- Le vélo en libre-service
Aujourd’hui, le vélo n’est pas seulement une initiative verte des écologistes, il est également devenu une approche saine pour les entreprises qui sont de plus en plus conscientes de l’importance de promouvoir des habitudes saines pour leurs employés.
Disponibles pour tous et à tout moment, les vélos en libre-service offrent une grande flexibilité pour les déplacements à vélo. Le gouvernement français a créé un « plan vélo » pour soutenir et renforcer ce mouvement. Un financement de 60 millions d’euros a été avancé dans l’objectif de tripler la part du vélo dans le transport de 2,7 % à 9 % d’ici l’année 2024.
- La marche à pied
Moins de deux kilomètres à parcourir ? Et si vous envisagez d’y aller à pied ! La marche est un moyen de mobilité très adapté aux avantages multiples : accessible à tous.tes, écologique, sans la moindre nuisance sonore, et qui plus est, un moyen efficace pour maintenir sa forme physique et booster la santé. Il suffit de joindre l’utile à l’agréable comme on dit #Namasté
- Trottinette électrique
L’industrie des trottinettes électriques n’en est peut-être qu’à ses débuts, mais ces engins gagnent en popularité de jour en jour.
Dans les grandes villes, un bon nombre de salariés ont rapidement adopté ce nouveau moyen de locomotion pour des raisons purement pratiques. Avec tant de voitures bloquées dans le trafic, ce moyen de transport à deux roues représente une alternative adéquate pour une mobilité urbaine rapide et confortable.
La mobilité douce au sens de la loi LOM ?
La loi LOM a défini un ensemble de modes de déplacements considérés comme compatibles avec une mobilité durable. Elles incluent tous les moyens de transport doux, car ils sont tous respectueux de l’environnement. À cela s’ajoutent d’autres modes de transport moins nocifs comme :
- Les voitures électriques : avec une émission de gaz à effet de serre limitée.
- L’autopartage : utiliser une voiture en alternance avec d’autres personnes pour limiter le nombre de véhicules circulant sur la route.
- Le covoiturage : faire le trajet avec un autre conducteur ou d’autres passagers.
- Les transports en commun : le train, le bus ou l’autocar vont limiter l’empreinte carbone de nos déplacements.
Cela ne fait aucun doute que l’optimisation des déplacements domicile-travail doit être menée par les acteurs qui ont une certaine responsabilité, principalement les administrations, les entreprises et les syndicats, ainsi que les travailleurs eux-mêmes, afin de garantir le droit de se déplacer de manière durable.
En quoi est-ce compatible avec le forfait mobilités durables ?
Dans le cadre de la mobilité douce, on développe des stratégies qui servent à faire évoluer les modes de transport.
Tout cela dans le but d’améliorer la qualité de vie en ville. En France, le forfait mobilité durable constitue l’une des mesures adoptées pour conditionner le déplacement professionnel et le rendre plus écologique. Rappelons-le, le FMD fait référence à une possibilité facultative pour qu’un employeur prenne en charge les frais de déplacements Domicile-Travail de ses collaborateurs.
Pour se faire, les employés doivent impérativement avoir recours aux moyens de transport faisant l’objet d’une mobilité douce et durable (listés précédemment). Ils bénéficieront par la suite d’une indemnité pouvant atteindre jusqu’à 600 euros par an et par salarié (secteur privé).
Comment faire pour me mettre à la mobilité douce ?
L’accès aux modes doux varie en fonction du lieu de résidence, il vous faudra choisir celui qui convient le mieux pour effectuer les déplacements fréquents, la plupart du temps il s’agit des déplacements domicile-travail.
Pour les trajets effectués dans le cadre professionnel, différents types d’aides financières sont à disposition à savoir : Forfait Mobilité Durable ou la prise en charge des transports en commun.
Les trajets domicile-travail représentent en effet la majorité des déplacements hors transport de marchandises. En zone urbaine et périurbaine, l’engorgement des axes routiers et la pollution qu’ils génèrent aux horaires dits « de bureau » s’ajoutent à la difficulté de trouver des espaces de parking satisfaisants. Depuis une décennie, Les politiques d’incitation à ces pratiques de mobilité douces se sont accélérées ces dernières années, en particulier dans les territoires, face aux enjeux environnementaux.